Les lavoirs privés et publics font l'histoire de la commune

Le Progrès (quotidien lyonnais) du 10 octobre 2010

 

Le Massif des Monts d'Or ne manque pas de sources. Le XIXe siècle est celui de la conquête de l'eau, dont l'apogée sera la distribution de l'eau courante dans les villes (1902), puis dans les campagnes. Mais, dès le début du siècle, selon les régions et plus ou moins rapidement, bornes-fontaines, abreuvoirs-lavoirs et lavoirs, enrichissent le paysage de nos villages. Saint-Cyr possédait déjà des fontaines-lavoirs avant 1811, puisque les archives contiennent une demande de réparation des toits d'une fontaine-lavoir.

Certains lavoirs sont encore d'actualité

La commune possédait plusieurs lavoirs dont certains sont encore d'actualité, comme celui à l'angle de la rue Gabriel-Péri et route de Lyon, alimenté en eau. Mais bien d'autres encore, dont voici une liste : chemin du Lavoir (à gauche en descendant la route de Lyon D 21, alimenté en eau, bon état), chemin du Coûter (alimenté en eau, en bon état, trois côtés de plates), chemin des Gasses, vers la Jardinière (toiture à quatre pans en impluvium), chemin des Greffières, au bout d'une impasse vers la maison avec une croix en angle (toiture refaite sur deux côtés, alimenté en eau), Montoux (un seul côté, pas de toiture, celui-ci est bien restauré). On trouve aussi des lavoirs privés : chemin de Grave (à gauche en descendant mur en pisé, toiture, un pilier en pierre, en eau), les Charbottes (sur le ruisseau, en dessous du lavoir de Grave, une rangée de plates, en eau), l'Indiennerie (sur le ruisseau d'Arche, propriété privée), lavoir de Châtanay (le lavoir n'existe plus, mais il reste une belle toiture). Il reste un certain nombre d'autres lavoirs privés à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or : au Clos Saint Benoît, chemin du Coûter (un lavoir dans un local voûté), la Baticolière, route de Saint-Romain, Plateau de Crécy, la Chaux (dans le domaine de la Croix- Rouge), Cote Pin, Les Rivières. Grâce à l'association de Sauvegarde des lavoirs, de plus en plus d'entre eux qui étaient en mauvais état, reprennent vie.

M-C. Vasque

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paru dans « Le Progrès » le 10/10/2010

 



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