Cette année, l'association de sauvegarde des lavoirs et du petit patrimoine a tenu son Assemblée Générale à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or le 24 Juin 2023.
Comme d'habitude, le choix des visites proposées par Michel Matray était très intéressant. Tout d'abord l'ermitage du Mont Cindre, puis la Tour Nesme.
A l'Ermitage, c'est Marie-Chantal Pralus qui attend le groupe. Elle nous présente d'abord la fresque du peintre Louis Touchagues, qui après sa carrière parisienne, était
revenu dans sa ville natale pour « faire l’œuvre de sa vie », comme on pouvait le lire dans Paris Match en 1952.
Les saisons rythment les scènes champètres que l'on pouvait pratiquer à Saint-Cyr. On remarque les fameux abricots Bergeron, qui ont été créés par hasard au domaine de La Chaux par Pierre Bergeron (horticulteur)
dans les années 1920. Son vrai nom est le 'Gabrielle-Bergeron'. Les personnages sont pour la plupart des Saint-Cyrôts (à gauche) et des Saint-Cyrôtes (à droite). On peut retrouver son père et sa mère. Certaines
fenottes sont encore en vie. Ils regardent tous « Notre-Dame de Tout Pouvoir » au-dessus de la porte. Ils nous invitent à entrer dans la chapelle.
Quelques dates qui retracent l'histoire de cette chapelle et quelques ermites sont mentionnés par Marie-Chantal. Une histoire vraiment captivante, qu'on ne se lasserait pas d'écouter, mais le programme est encore
chargé. On ne peut louper l'ex-voto qui est une maquette de La belle Poule, qui a été offert par l’amiral Pellion vers 1850 en remerciement d’un sauvetage lors du naufrage de l’Uranie en 1823.
Au-dessus de l’autel, notre regard est attiré par « le couronnement de la Vierge », qui est également une peinture de Touchagues. Les angelots qui l'encadrent ont également été peints
par le peintre.
Le « clou » de la visite est bien entendu le jardin de rocailles qui s'est refait une beauté. Le travail réalisé est vraiment extraordinaire. Quelle joie de pouvoir admirer ce lieu et pouvoir
remonter sur le belvédère et admirer la vue qui se dévoile. L’œuvre du dernier ermite Émile Damidot (1878-1910) a retrouvé tout son lustre.
Après toutes ces belles découvertes, il est temps de prendre congé de notre « guide » qui nous a exceptionnellement ouvert le lieu aujourd'hui et rejoindre un autre endroit qu'habituellement, on ne
peut voir que de l'extérieur…
La Tour Nesme se trouve à quelques mètres de l'ermitage.
Elle doit son nom du propriétaire M. Nesme, jardinier d'Émile Damidot qui voulant concurrencer son voisin, le frère François dont le jardin de rocailles attirait de nombreux curieux, commença la construction
de cette tour en 1890. Sur la plate-forme, une longue-vue permettait aux visiteurs d'admirer le panorama, mais elle eut moins de succès que le jardin.
On devait parcourir un petit tunnel avant d'arriver sur les premières marches d'un double escalier hélicoïdal. Ce tunnel n'existe plus aujourd'hui. Le propriétaire actuel a dû réaliser des travaux pour consolider
l'édifice et permettre de monter sur le promontoire en toute sécurité. Cela a été un privilège de gravir ces marches.
Nous avons quitté le lieu avec regret et nous remercions encore vivement M. Mahnes qui nous a permis de découvrir cette merveille.
Après ces deux visites, nous avons rejoint la Maison de la nature (route des Crêtes) pour le déroulement de l'AG.
Le rapport moral et le rapport financier ont été validés. Le bureau a été reconduit.
Il était temps de se remplir l'embuni en découvrant ce que Lidia Sanna (du Comptoir Fortunella, Saint-Fortunat) nous avait concocté…
Nous nous retrouverons très prochainement pour la promenade musicale pour « CABORNES en FÊTE » le 2 juillet.
Pour revivre ces moments, voici d'autres photos de cette journée.
Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
L'Ermitage

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Avec le chapeau, père du peintre.
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La femme aux cheveux blancs, mère du peintre.
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Cueillette des abricots et du raisin.
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Le jardin de rocailles
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