Château de la Trolanderie (Curis-au-Mont-d'Or)
L'association Limonest Patrimoine proposait une visite du parc du château de Curis-au-Mont-d'Or le jeudi de l'ascension pour
ceux qui ne faisaient pas le pont et ne s'étaient pas éloignés du Mont d'Or.
Un programme alléchant : four, bassins, cascades, l'ascension de l'escalier monumental…, avec Michel Matray comme guide
de cette équipée.
Cela a permis de découvrir les fastes des aménagements hydrauliques qui sont actuellement envahis par la végétation et le chantier
serait important à mettre en eau ces lieux. Mais Michel, espère bien qu'un jour, on pourra pourquoi pas refaire un tour en barque
sur le bassin, écouter l'eau qui coule de la cascade…
Et de très beaux spécimens d'arbres et une superbe vue sur la vallée de l'ain.
Après l'effort, le réconfort. Nous avions rendez-vous à la taverne de Curis pour découvrir la Bierre bio Mont-d'Or avec le brasseur Pétrus Collin.
Quelques éléments historiques du Château de la Trolanderie
Le domaine, est connu dès 1270, la seigneurie appartint à la famille d'Albon. Il a été restauré par Jean-Antoine Morand en 1769. En 1794, la propriété s'étend
sur 50 ha. A partir de 1841, le domaine est revendu par parcelles à différents propriétaires, dont le comte Jean
Baptiste de Chazelles qui fait réaliser par l'architecte Curieux un plan du réseau hydraulique alimentant le bassin.
En 1890, l'aménagement du parc est confié à l'architecte paysagiste Luizet. En 1933, la société civile Ozanam de
Lyon en devient propriétaire et y installe un collège avec internat.
Le domaine se compose d'un corps de logis flanqué de trois tours circulaires, d'une chapelle, d'une orangerie et
de dépendances dans un parc boisé et paysager. Les trois tours marquent les angles du clos du Haut Moyen Age.
Trois phases principales d'édification se dégagent. Une première, aux XIVe-XVe siècles avec
la maison forte, les tours, un escalier à vis. Une seconde de 1769 à 1774 avec le réaménagement du château et
l'aménagement des jardins. La troisième phase en 1885-1890 correspondant à l'intervention de l'architecte Curieux
avec modification des communs, réalisation du salon marocain, de la chapelle et de l'orangerie, aménagement du parc.
Les pièces ont conservé leur décor : parquets Versailles, cheminées du XIXe, lambris, portes du XVe
siècle, sol en mosaïque, boiseries peintes, toile marouflée, vitrail de style préraphaélite…
Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
Quelques photos de la sortie…
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